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cinephil
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16.01.2008
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Gas Bar Blues (Québec)

Gas Bar Blues (Québec)

Publié le 19/01/2008 à 12:00 par cinephil
Gas Bar Blues (Québec)
Gaz Bar Blues
Louis Bélanger
Comédie dramatique, 1h 55min., 2003

Par Philippe Beauregard

Mr. Brochu, surnommé « boss », fait tout en son possible pour faire fonctionner du mieux qu’il peut son entreprise et son gagne pain familial, une petite station service située dans un quartier ouvrier de la région de Québec. Il surmonte avec force et sagesse les différents obstacles qui se dressent sur son chemin ; les hold-ups à répétition, les clients malhonnêtes, la compétition, la maladie du parkinson et sa relation parfois tendue avec ses fils qui aspirent à autre chose que de passer leur vie à exercer le métier de pompiste. L’un voudrait être photographe, l’autre musicien. Heureusement, quelques bon vivants du quartier se rassemblent tout les jours autour de la station pour s’échanger quelques anecdotes et rire autour d’une bière. Leur bonne volonté aide à assurer la stabilité de l’entreprise. L’action se passe en 1989 alors que l’Allemagne est bouleversée par la chute du mur de Berlin et du régime socialiste à l’est de celui-ci.

Gaz Bar Blues est le film témoin de ces entreprises familiales qu’on retrouve un peu partout au Québec et en Amérique, qui refusent de se moderniser malgré la compétition et la mondialisation. Le père de Louis Bélanger était lui même propriétaire d’une station service de ce type dans le quartier Limoilou, à Québec. C’est évidemment de là que lui est venue l’inspiration d’un tel film. L’idée que l’action se déroule en 1989 n’est pas non plus gratuite. Bélanger utilise l’image de la chute du mur de Berlin pour proposer une comparaison entre les berlinois de l’est, qui souhaitaient continuer leur vie telle qu’ils la connaissaient et résister à l’invasion du capitalisme après la chute, et ces commerces précaires qui survivent à la mondialisation en restant fidèles à leurs méthodes anciennes malgré la dure compétition. Un des thèmes aussi abordés est celui de la confiance via des figures de bons ou de mauvais amis, de bons ou mauvais employé etc. Le professionnalisme du tournage est un excellent support aux affects qui sont en jeu au cours du film. Je pense au moment où le nouvel employé de Brochu vole de l’argent sur le comptoir ; le choix de tourner cette scène en suivant le protagoniste en question, caméra à l’épaule, avec un léger plongé, donne d’emblée le sentiment qu’on devrait surveiller ce personnage et le spectateur devine instinctivement qu’on ne peut lui faire confiance. Gaz Bar Blues est un film qu’on reçoit avec une certaine tendresse en tant que nord américain, puisqu’on à tous l’impression d’avoir déjà connu un Mr Brochu tenant un commerce amical et « broche à foin ». Cette réalité fait tout simplement parti de notre imaginaire collectif.